Jour 17, jeudi 26 juillet : Eusa - Goizueta, 80 kms
Vidéo partie 1/2 (la suite sous l'article)
Avant le départ, Vince s’aperçoit que la pièce qui soutient la roue droite de la remorque s’est dessoudée… La carriole va-t-elle tenir jusqu’au bout ? Vince essaie de soulager la pièce fragile avec quelques tours de cordelettes, en espérant qu’elle tienne jusqu’à Bordeaux. Pourquoi Bordeaux ? Vince et JC, avec le temps qu’il leur reste, décident de remonter jusqu’où ils peuvent, pour ensuite finir en train jusque Paris : Bordeaux est donc idéal, avec sa liaison TGV vers la Capitale.
Après ce jour de repos salvateur, Vince et JC repartent avec un temps superbe, le soleil est éclatant. Il pousse nos amis à la surconsommation d’eau pour affronter les reliefs escarpés de la Navarre. Au milieu de décors très secs, presque arides, ils enchaînent les kilomètres. Comme lors de la première étape espagnole, Steph part repérer le camping en avance et donne rendez-vous à nos amis sur la route de Saldias. A court d’eau, Vince et JC finissent par s’arrêter et, heureusement, voient Steph arriver quelques minutes après avec les vivres. Une fois de plus, ils se goinfrent comme des morphales !
Finis les paysages arides, Vince et JC arpentent désormais des collines verdoyantes, en altitude. Ils empruntent, sans le savoir, une partie de la course semi-professionnelle Bayonne – Pampelune. Ils affrontent notamment la dangereuse descente de Saldias, sur une route de 2 mètres de large serpentant sur flanc de montagne, avec une rude déclivité ! Avec le recul, ce fut la descente la plus ardue de tout ce périple.
Ils ont ensuite un dernier col à franchir puis amorcent la longue descente vers Goizueta. Nos amis arrivent au camping, presque désert, entouré de collines, en débarquant dans ce qui semble être un bastion de la résistance basque. Dans le village, les appels à manifestations pour l’indépendance sont légions, la langue basque supplante largement l’espagnol. C’est autre chose que le Pays Basque français…
Vidéo partie 2/2